6 juin 2008
5
06
/06
/juin
/2008
20:27
De retour du Suriname, nous avons fais un petit détours par Awala Yalimapo, petit village tout au bout de la côte ouest. La plage d'Awala, est l'un des cinq principaux sites de ponte des tortues luth, tortues vertes et olivâtre. L'observation de la ponte et de l'éclosion des tortues se fait d'avril à août en marée haute.
Sur place nous nous sommes installés dans un carbet traditionnel en bois et feuilles de palmier, chez l'habitant. Apéro et repas sommaire dans le carbet, puis calcul de la marée et programe : sieste en atendant pour certain, promenade digestive pour d'autres. Pour ma part, je me suis promené sur la plage avec Séverine, et nous nous sommes assis sur un tronc d'arbre ; et nous avons été inquièté par de petits bruits suspects. Des petits bruits dans le sable, un bébé tortue !!! Alors on observe cette petite bestiole, on la guide vers la mer puis une deuxième, trois... Dix !!! Nous aprendrons plus tard, que prévu pour se faire guider par la clarté de l'écume, les bébé tortues se laissent guider par la lueur des lampes et autres lampadaire public. C'est ainsi aussi que Christian à récupéré un bébé à ses pieds au carbet à 200 m de la plage.
Aprés avoir guidé tout ce petit monde vers l'eau, nous nous sommes mis en quête d'une ponte. Un peu d'attente et enfin on voit une tortue qui sort de l'eau, qui rampe péniblement, et qui se hisse au sommet de la plage. Que d'émotion déjà de voir la tortue qui sort de l'eau... Autant cette bête est à l'aise dans l'eau, autant sur terre (sur sable), ça devient une masse lourde et presque inerte.
Choix du lieux de ponte, et le balet commence : avec ses nageoires arrière, elle attaque de creuser un trou qui sera d'une grande capacité, environ 80 oeufs.
Puis la ponte et enfin, le rebouchage et la tactique redoutable pour masquer les traces : des grands coup de nageoires en raclant le sable, envoyant voler une bonne pelletée à chaque voyage ; au lieux de cacher le nid, ça indique simplement, c'est là que j'ai pondu ! Cette opération dure environ 2h30. Puis retour à l'eau. Ensuite dodo en hamac moustiquaire et à l'abris de la pluie.
Les tortues pondent énormément, les prédateurs font leur boulot de sélection naturelle, mais quand l'homme s'en mèle, on protège. Les tortues marines sont protégées.
Sur place nous nous sommes installés dans un carbet traditionnel en bois et feuilles de palmier, chez l'habitant. Apéro et repas sommaire dans le carbet, puis calcul de la marée et programe : sieste en atendant pour certain, promenade digestive pour d'autres. Pour ma part, je me suis promené sur la plage avec Séverine, et nous nous sommes assis sur un tronc d'arbre ; et nous avons été inquièté par de petits bruits suspects. Des petits bruits dans le sable, un bébé tortue !!! Alors on observe cette petite bestiole, on la guide vers la mer puis une deuxième, trois... Dix !!! Nous aprendrons plus tard, que prévu pour se faire guider par la clarté de l'écume, les bébé tortues se laissent guider par la lueur des lampes et autres lampadaire public. C'est ainsi aussi que Christian à récupéré un bébé à ses pieds au carbet à 200 m de la plage.
Aprés avoir guidé tout ce petit monde vers l'eau, nous nous sommes mis en quête d'une ponte. Un peu d'attente et enfin on voit une tortue qui sort de l'eau, qui rampe péniblement, et qui se hisse au sommet de la plage. Que d'émotion déjà de voir la tortue qui sort de l'eau... Autant cette bête est à l'aise dans l'eau, autant sur terre (sur sable), ça devient une masse lourde et presque inerte.
Choix du lieux de ponte, et le balet commence : avec ses nageoires arrière, elle attaque de creuser un trou qui sera d'une grande capacité, environ 80 oeufs.
Puis la ponte et enfin, le rebouchage et la tactique redoutable pour masquer les traces : des grands coup de nageoires en raclant le sable, envoyant voler une bonne pelletée à chaque voyage ; au lieux de cacher le nid, ça indique simplement, c'est là que j'ai pondu ! Cette opération dure environ 2h30. Puis retour à l'eau. Ensuite dodo en hamac moustiquaire et à l'abris de la pluie.Les tortues pondent énormément, les prédateurs font leur boulot de sélection naturelle, mais quand l'homme s'en mèle, on protège. Les tortues marines sont protégées.
Partager cet article
