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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 01:00
Je vous passerais ici les détails de la mise au point du WE sur le fleuve le Kourou.
Donc rendez-vous est pris chez Moïse, un pompier de Kourou, rencontré chez René, un interrimaire euh... j'ai dis que je passais les détails non.

Rendez vous fût pris donc, pour vendredi à 14h devant chez lui pour le départ.

Après un bref coup de fil dans la semaine pour bien goupiller le tout, nous voici en route pour le RDV. 14h Moïse, complètement pas prêt, nous apprend qu’il à acheté une pirogue le matin même parce que celle de son collègue est trop petite.

Après un rapide apéro, nous voici en route pour chez le collègue… on apprendra plus tard que le collègue n’étais pas encore au courant, le matin même.

Donc, arrivé chez le collègue pour récupérer la pirogue et le gugusse, On demande à Moïse s’il à prévu la nourriture… « ah ? vous aurez faim ? »
Pour info, nous devions procurer la boisson et lui la nourriture.

Un bref détours chez le chinois, chez son frère qui habite prêt du dégrad, nous voici fin prêt à mettre les pirogues à l’eau. Un deux trois, trop facile, nous voici sur le point de partir… hop…hop…hop, la tradition veut qu’on vide une goutte de rhum dans la rivière, pour « baptiser la rivière ».

 

Après un petit coup de rhum, le départ est donné. Descente du Kourou pendant environ 20 min puis remontée de la crique caïman pendant 25 min… et nous accostons au débarcadère d’un carbet perdu au milieu de la forêt.

Installation des hamacs, puis démarrage du feu… quelle galère. Au moins 5 litres d’essence seront partis en flammes. Sur le feu Moïse nous prépare un blaff de poulet avec du riz ; le tout sur le feu de bois. Grande gamelle mise à préchauffer, il verse de l’huile dedans et le tout prend feu ! des flammes de 2m de haut et hop il verse la préparation de poulet en sauce.

Quelques minutes plus tard, nous voici partis pour nous mettre une ventrée.

 

Après le repas, planification de la journée suivante, départ prévu à 4h00 pour la chasse en pirogue de nuit. Puis dodo en hamac. Réveil à 4h00 ; Pluie diluvienne (comme ils la font si bien en Guyane) et personne qui bouge alors je me rendors. Le lendemain, au réveil vers 7h00, Moïse et moi partons pour aller chercher les filets pour la pêche ; je me laisse initier à la conduite de pirogue. C’est drôle ce truc ; il faut tourner à l’envers comme en ULM. En chemin du retour on les pose (les filets) sur les bords de la crique. On rejoint les autres au réveil, puis nous repartons pour la journée en pirogue, remontée du Kourou puis de la crique Couy et pour finir crique Cariacou ou nous sommes reçu par le gérant du camp Cariacou.

Ti punch offert par la maison et sans tarder, nous repartons, toujours en pirogue, direction le carbet, sans oublier de relever les filets. Quelques petits poissons et un gros Machoaran ; que nous avons mangé en blaff le soir même. Après une bonne douche dans la crique directement, tout le monde dodo. 21h, les ronflements se font entendre. Et à minuit, j’entend moïse qui m’appelle ; il à besoin d’un piroguier de nuit.

Nous voilà parti Moïse, Guy et moi dans la pirogue pour lever les filets ; après avoir bien galéré pour les trouver, nous avons ramassé quelque chose comme un 15 aine de kilos de poissons. Retour au carbet et préparatifs pour aller à la chasse (4h00 environ). Nous sommes deux dans la pirogue, Je ne connais pas du tout la crique caïman (que nous remontons pour la première fois) nous voici partis, ma petite lampe à la main, lui une frontale qui éclaire bien et son fusil. Je navigue, je n’y voit rien, je fais au feeling pendant que Moïse scrute la forêt à la recherche des billes rouges. Pendant 1h30 nous remontons à faible allure puis on se pose une heure dans la pirogue, prêts du bord pour faire une sieste, écouter la nature.
Descente de la crique sans moteur, en se laissant glisser dans le faible courant, à l'affut des chant d'oiseaux, bruits d'insectes, bruits du silence en forêt... et retours au carbet pour un petit dej et déjà il faut plier les hamcs, emballer les affaires, tout charger et quitter ce lieu magique.

Il suffit d'oublier les notions de confort que l'on peut avoir dans sa maison "Mikit", et simplement faire avec le confort qu'offrent les moyens du bord en forêt...
La forêt, on aime ou on aime pas... Personellement, je m'y sens chez moi !

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